L'ONG Pour un Sourire d'Enfant a pour objectif principal de scolariser les enfants des rues de la capitale, mais pas seulement. Une fois l'école terminée, des activités extrascolaires sont proposées aux enfants, afin d'éviter qu'ils ne retournent dans la rue le soir venu. Ainsi, une nouvelle activité fait son entrée au centre: le skateboard!
Bien que très populaire à travers le monde, le skateboard est un sport encore inconnu au Cambodge, et PSE accueille dans ses locaux le premier skatepark du pays.
La construction de ce skatepark a une triple vocation. Elle permet tout d'abord à des enfants issus des milieux défavorisés de découvrir et de pratiquer un sport nouveau. Elle permet aussi, bien sûr, d'importer ce sport et cette culture urbaine dans le pays -et pourquoi pas créer un réel engouement et monter une équipe nationale?- Enfin, les futurs équipements du skatepark seront fabriqués par les apprentis de PSE, ces derniers, étant formés dans les métiers du bois et du métal, ils ont les connaissances et les techniques adéquates pour créer de toute pièce des rampes de skate et autres half pipes, ce qui pourrait ainsi faire d'eux les spécialistes du matériel de skateboard au Cambodge.
Un projet qui a vite pris forme
Trois mois se sont écoulés entre l'écriture du projet et l'ouverture de la structure, cette dernière a été montée bénévolement en une semaine par une équipe de skateurs australiens de l'association Three Sixty, une rapidité d'action qui a grandement impressionné les professionnels du métier. En effet, une fois le projet écrit et les demandes de subventions envoyées, les sponsors ont répondu très nombreux à l'appel. L'ONG allemande Skate-istan ayant un projet similaire à Kaboul, en Afghanistan, s'est elle-même portée sponsor en apportant des fonds et en offrant du matériel. Il est aussi prévu une visite des dirigeants dans les mois qui viennent pour monter un nouveau skatepark couvert gratuitement.
Benjamin Pecqueur, responsable du projet, et lui-même skateur depuis plusieurs années, est ravi que cela démarre si fort: "Il y a une réelle demande de la part des enfants, et sur les 6500 que compte le centre, on estime à 5 à 10% ceux qui participeront aux ateliers régulièrement", et d'ajouter: "Le but de ce projet est aussi d'intégrer les filles dans cette activité, c'est pourquoi, dès la semaine prochaine, les ateliers d'initiation vont démarrer, et les groupes seront formés en fonction des âges et des sexes, afin que chacun puisse se sentir à l'aise; la phase d'initiation terminée, des groupes de niveau seront alors formés et les cours pourront commencer".
Le projet est encore naissant, mais d'ici quelques mois, une fois les activités mises en route, d'autres sports urbains tels que le BMX (vélo), le roller et la trottinette feront leur entrée sur les halfpipes alors que la planche à roulettes sera déjà sous les feux de la rampe.
Dommage pour les amateurs de glisse, le skatepark est ouvert uniquement aux élèves de PSE. Mais pour ceux qui se sentiraient l'âme de professeurs, alors il se pourrait que le skatepark ouvre ses portes aux riders en échange de quelques heures de cours données bénévolement…
Anaé Pinel (www.lepetitjournal.com/cambodge) jeudi 7 avril 2011
Bien que très populaire à travers le monde, le skateboard est un sport encore inconnu au Cambodge, et PSE accueille dans ses locaux le premier skatepark du pays.
La construction de ce skatepark a une triple vocation. Elle permet tout d'abord à des enfants issus des milieux défavorisés de découvrir et de pratiquer un sport nouveau. Elle permet aussi, bien sûr, d'importer ce sport et cette culture urbaine dans le pays -et pourquoi pas créer un réel engouement et monter une équipe nationale?- Enfin, les futurs équipements du skatepark seront fabriqués par les apprentis de PSE, ces derniers, étant formés dans les métiers du bois et du métal, ils ont les connaissances et les techniques adéquates pour créer de toute pièce des rampes de skate et autres half pipes, ce qui pourrait ainsi faire d'eux les spécialistes du matériel de skateboard au Cambodge.
Un projet qui a vite pris forme
Trois mois se sont écoulés entre l'écriture du projet et l'ouverture de la structure, cette dernière a été montée bénévolement en une semaine par une équipe de skateurs australiens de l'association Three Sixty, une rapidité d'action qui a grandement impressionné les professionnels du métier. En effet, une fois le projet écrit et les demandes de subventions envoyées, les sponsors ont répondu très nombreux à l'appel. L'ONG allemande Skate-istan ayant un projet similaire à Kaboul, en Afghanistan, s'est elle-même portée sponsor en apportant des fonds et en offrant du matériel. Il est aussi prévu une visite des dirigeants dans les mois qui viennent pour monter un nouveau skatepark couvert gratuitement.
Benjamin Pecqueur, responsable du projet, et lui-même skateur depuis plusieurs années, est ravi que cela démarre si fort: "Il y a une réelle demande de la part des enfants, et sur les 6500 que compte le centre, on estime à 5 à 10% ceux qui participeront aux ateliers régulièrement", et d'ajouter: "Le but de ce projet est aussi d'intégrer les filles dans cette activité, c'est pourquoi, dès la semaine prochaine, les ateliers d'initiation vont démarrer, et les groupes seront formés en fonction des âges et des sexes, afin que chacun puisse se sentir à l'aise; la phase d'initiation terminée, des groupes de niveau seront alors formés et les cours pourront commencer".
Le projet est encore naissant, mais d'ici quelques mois, une fois les activités mises en route, d'autres sports urbains tels que le BMX (vélo), le roller et la trottinette feront leur entrée sur les halfpipes alors que la planche à roulettes sera déjà sous les feux de la rampe.
Dommage pour les amateurs de glisse, le skatepark est ouvert uniquement aux élèves de PSE. Mais pour ceux qui se sentiraient l'âme de professeurs, alors il se pourrait que le skatepark ouvre ses portes aux riders en échange de quelques heures de cours données bénévolement…
Anaé Pinel (www.lepetitjournal.com/cambodge) jeudi 7 avril 2011
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